Chez les Pan Sonic, on soigne ses entrées. C'était déjà le cas sur Osasto - si vous en doutez filez relire ma chronique, bande de chenapans -, c'est la confirmation sur Kulma avec l'énorme Teurastamo, supersonique, bourré de décharges et d'électricité statique. Moins de brutalité cependant dans la suite et plus de place laissée aux nappes et textures qui permettent de développer des ambiances et donc le côté ambient de la chose. -25 coincé sur la banquise et soufflé par le blizzard, Hahmo glauque et lugubre, Murto Neste présentant un petit goût de supplice chinois. Kulma est en cela fluctuant, inconfortable, dénué de toute notion temporelle et laisse dans un état de transe végétative. Indiscernable et définitivement innotable mais néanmoins fascinant. On ramasse ses tympans tout flétris sur le sol et on passe à la suite, A.
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RépondreSupprimerÇa ressemble à de la cuisine ces phases longues. D'abord on fait revenir les dés de carottes et les oignons, l'huile crépite progressivement. On met la viande que l'on fait dorer. La pulpe de tomate vient ensuite étouffer le tout avec des bulles qui explosent très lentement.
RépondreSupprimerDe la cuisine, belle image. Je n'y aurais jamais pensé tout seul !
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