jeudi 23 octobre 2014

Funeral Mist - Salvation

2003 > Black metal/Chaos universel absolu


Vous connaissez le Big Bang ? Oui, l'espèce de gros badaboum qui se serait produit il y a très très longtemps et qui serait à l'origine de l'univers et de son évolution tel que nous le connaissons aujourd'hui. Eh bien, il semblerait qu'un big bang se soit produit ce lundi, le 13 Octobre 2014. Comment ? Vous ne l'avez pas senti ? Ce n'est pas passé le lendemain au journal de 13h de TF1 ? Ah... Ben j'imagine que cet évènement ne s'est produit que dans mon petit monde alors. Un petit monde qui s'est retrouvé chamboulé du jour au lendemain, sans préavis, au moment où j'ai pressé par 2 fois le bouton Lecture de mon iPaude (bah ouais, une fois ça suffit pas, vu qu'il commence à se faire bien vieux) pour lancer pour la première fois Agnus Dei, premier chapitre de ce Salvation. Ce n'est pas tout à fait exact d'ailleurs, ce n'était pas ma première tentative avec Funeral Mist, j'avais déjà tenté le coup une fois, mais j'avais abandonné au bout de la première piste, outré comme une bonne soeur qui voit le loup pour la première fois, par ce que je venais d'entendre - plus exactement le terme adéquat serait ce que je venais de subir auditivement. Un assaut particulièrement vicieux et cruel, oui, c'est certain, endurer ce Salvation est une épreuve. Ô toi lecteur, qui lis patiemment ces lignes, il est encore temps de reculer, rien ne t'oblige à en arriver à ces extrémités. Je t'aurais prévenu... Funeral Mist est Suédois. Il fait donc du black metal à la sauce suédoise dans la plus pure tradition suédoise. Ce qui veut dire un black labellisé "mur de son", intense, chaotique, d'une brutalité inouïe et d'une religiosité malsaine. Je ne suis pas un fana absolu de ce style de BM, l'histoire aurait pu s'arrêter là, comme elle s'est déjà arrêtée pour Marduk ou autres Ofermod. Sauf que... De la simple curiosité au départ, j'ai commencé à éprouver une certaine fascination pour cet objet, au fur et à mesure que les riffs commençaient à bien résonner dans ma boîte crânienne, et que je m'habituais au "chant" d'Arioch, arraché et abject. En cela, Across The Qliphoth a été le premier titre gravé au fer rouge dans mon esprit - Qliphoth, mot extrêmement étrange s'il en est, est le nom donné à des forces maléfiques (bah vous vous attendiez à quoi, on est dans le black ou bien) dans la Cabbale, forces opposées aux séphiroths, bande de petits curieux - mais ce n'était qu'un préambule, un amuse-gueule. Circle Of Eyes est LE titre de cet album à côté duquel vous ne pouvez passer. Totalement démoniaque et ravageur. 12 minutes d'apocalypse sonore, une ambiance de fin du monde palpable. Et surtout un contraste incroyable entre l'aspect musical incarné par ce riff dévastateur, Darkthronien en diable, cette batterie branchée en mode blast permanent et ce chant religieux froid et sévère issu tout droit d'une séance d'exorcisme. "Repentez-vous... Repentez-vous, mécréants... Le jour du jugement dernier approche..." Inutile. Il est trop tard. Nul ne peut plus être sauvé à présent, après écoute d'un tel titre - je n'ai même pas réussi à terminer l'album c'est dire. Douce ironie pour un disque nommé... Salvation.

3 commentaires:

  1. Je n'ai pas pu écouter plus longtemps que quelques minutes: une violence extrême semble se dégager de l'album. Ces premières minutes, d'une brutalité inouïe, agissent comme un serpent qui s'élance subitement sur sa proie.

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  2. Ce n'est pas étonnant, quelques minutes c'est déjà pas mal. Cela semble être une musique reservée à une certaine élite, étrange au demeurant...

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  3. Finalement terminé... Le dernier titre est absolument déroutant.

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